dimanche 2 janvier 2011

Review : World of Goo

Bon, j'ai eu une pause pour les fêtes. Mais à l'inverse de l'autre branleur de Sheika, je reprends du service ! Et avec une petite review de ce fabuleux jeu qu'est World of Goo.


Bon, pour le scénario, je n'avais pas fait attention durant le jeu, donc je vous redirige vers la page Wikipedia. Désolé de passer pour un flemmard, mais je crains de ne pas pouvoir retranscrire la profondeur du scénario, dissimulé derrière une simplicité illusoire. En tout cas, ne vous laissez pas leurrer.

Le but de World of Goo est de construire des structures faites en Goos, ces petites bestioles gluantes, dans le but d'atteindre des tuyaux qui aspireront ceux que vous n'avez pas utilisé pour faire cette structure. Sachant que vous avez l'objectif d'en garder un minimum, la tâche se complique. Au début, on vous demandera simplement de traverser une petite plaine mais rapidement, ça se compliquera. Entre les ponts à travers le vide, les pyramides dans un premier temps, puis un chemin au dessus de pics où vous devrez vous même poser les supports ou alors un fil de Goos voguant au gré du vent.

World of Goo est un jeu de réflexion. Pour atteindre votre objectif, vous devrez utiliser votre cervelle (je vous le jure) et aussi quelques connaissances en physique, et notamment la gravité, qui va rapidement devenir votre pire ennemie, comme dans ce niveau où vous devrez contourner une petite falaise sans aucun support. Il faudra redoubler d'ingéniosité et d'inventivité pour réussir certains niveaux en utilisant les différentes sortes de Goos.

En plus du Goo basique qui, une fois utilisé, ne peut plus être repris, il existe les Goos Vertes qui peuvent être réutilisés, les Goos Allumettes qui servent de mèche, les Goos Transparents qui ne peut avoir qu'une seule liaison (à l'inverse de tous les autres) avec un autre Goo, les Goos ballons qui... font voler votre structure (enfin n'espérez soulevez un truc trop lourd), des Goos Squelettes qui peuvent s'accrocher même sur des pics et pleins d'autres Goos qui permettent de faire des dizaines de structures imaginables défiant les lois de la gravité.

Impossible n'est pas Goo.

Ce qui est bien avec World of Goo, c'est qu'au moment où vous vous pensiez prêts à faire n'importe quel défi, il en arrive un autre qui brise totalement vos espérances. Ca a l'air vraiment con comme ça, mais un nouveau challenge est proposé à chaque niveau. D'ailleurs, c'est assez étonnant de voir qu'en fonction des personnes, certains niveaux deviennent des promenades de santé ou, à l'inverse, des calvaires pire que faire un article sur Widiopedia (mais chut).
Une partie d'un monde va faire carrément l'inverse : Au lieu de faire des structures, vous devrez juste envoyer les Goos sur des parties de structures pour qu'ils s'accrochent sur les Goos déjà en place. Sachant que le nombre de Goos est limité, et que la moindre erreur va généralement coûter un Goo, les chances sont réduites.

C'est intéressant de voir aussi qu'à l'inverse de nombreux jeux, vous devrez à la voir regarder où votre tour de Goo va, mais aussi la base, car il n'est pas rare de voir le haut de la tour tanguer vers la droite car vous avez négligé une partie de la base. C'est pire quand il s'agit de pont car vous tomberez alors dans le vide, ce qui veut soit dire "Recommencer le niveau", soit vous devrez utiliser les petites boules qui permettent d'annuler votre dernière action (et qui s'enfuient de là où va votre souris, grrr).

En tout cas, vous en aurez pour globalement une dizaine d'heures à mon avis, si vous êtes un joueur moyen. Généralement, vous referez quand même au moins une dizaine de niveaux (sur une grosse trentaine) pour pouvoir avoir plus de Goos à votre disposition car une zone vous permet d'utiliser tous les Goos que vous obtenus en plus des objectifs (si l'objectif est de 8 Goos et que vous en récoltez 11, vous en avez 3 de plus pour cette zone, simple non ?), dans le but humble de faire LA PLUS GRANDE TOUR DE GOO DU MOOOOONDE ! C'est vraiment rigolo, même s'il n'y a quasiment pas de boost mais c'est amusant d'essayer d'aller le plus haut possible. Et aussi de montrer pour montrer qui c'est qui a la plus grosse. Tour.

Les plus grosses tours.

Pour ceux qui n'aiment pas ne pas avoir de but, il y a aussi les "OCD", acronyme de "Obsessive Completion Distinction", qui consistent en remplir un objectif difficile en plus de celui de base. Tous les faire ne débloque rien, mais c'est toujours du challenge en plus.

Sinon, le jeu est servi par une ambiance très sympathique. Les musiques, sans être remarquables, sont très agréables et s'écoutent facilement (sans casser le rythme réfléchi évidemment, écouter du heavy metal rendrait le jeu bien plus dur) et les graphismes sont très propres et sont agréables à l'œil (sauf le monde 4, qui pendant une partie est tout vert). Le jeu est coloré tout en évitant trop de fioritures inutiles, permettant là encore une réflexion plus facile.

Il y a quand même des situations vraiment sympas, comme celles où, à la fin du monde 1, les goos survolent l'océan. En tout cas, tous les mécanismes sont visibles immédiatement, et il ne reste plus qu'à chercher la solution !

Donc pour finir, World of Goo est un bon jeu. C'est clair, si vous n'aimez pas les jeux un peu plus lents (car parfois, il faudra faire preuve d'adresse pour remettre votre structure dans les bons rails), vous feriez mieux de passer votre chemin. Mais pour tout joueur voulant du nouveau et voulant essayer un jeu au principe novateur, World of Goo est alors le jeu à avoir. Vraiment pas cher (9 euros sur Steam), évitez de le pirater. Autant pour des jeux venant de développeurs déjà plein aux as, je ne dis pas, mais là, le jeu vaut vraiment le coup. Au pire, vous pouvez toujours attendre une réduction ;)

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